enfant intérieur

L’Enfant Peter Pan voit tous les adultes comme des Capitaine Crochet en puissance, ou comme des gros nigauds incapables de retrouver le Monde des Enfants (là où tous les rêves sont possibles !). Lourdeaux qu’ils sont, ils ne savent même pas voltiger gracieusement dans les airs comme lui le fait si bien ! Définitivement, il n’y a rien à tirer de ces êtres limités et méchants… évitons-les par quelques pirouettes et n’hésitons pas à les narguer à distance, pour bien montrer combien la légèreté de la jeunesse leur est inconnue et ô combien supérieure ! « Ne pas tomber dans le monde adulte », telle est la devise des ‘Enfants Peter Pan’ qui restent très défiants par rapport à tout ce qui est assimilé à l’autorité, le sérieux, le grave. Le monde des grands leur paraît désenchanté. Dans leur monde à eux, tout est libre, facile et rien n’est restreint – exit la frustration et l’exigence (typiques, à leur yeux) de l’âge adulte. Ils espèrent pouvoir rester éternellement à

  Celui qui vous tire par le bout du nez, qui voudrait tout pouvoir faire, et tout le temps et qui ne supporte pas qu’on ne fasse pas selon son bon vouloir. Jusqu’à maintenant, on n’a pas de meilleur exemple à vous donner que Soupaloignon y Crouton dans « Astérix en Hispanie » : à noter dans votre bibliographie ! Cet enfant-là n’a pas appris à gérer sa frustration et son comportement peut être associé à de la sur-puissance. Il n’a pas appris à accueillir le « non », qui peut être important et nécessaire pour sa protection, son bien-être et la formation de son discernement. Du moment que c’est cela qui motive « non », il s’agira bien d’un acte qui aide à grandir, et non de rétorsion -petite précision à l’adresse de ceux qui ont du mal à dire « non » parce qu’ils ont eux-mêmes vécu comme un étouffement, et c’est sans doute à juste titre. Pour reprendre un exemple classique : on ne va pas laisser un enfant vider un paquet entier de bonbons ou prendre les clés de la

S’arrêter quand rien ne va plus Depuis ce matin je suis dans cet état –qui vous arrive peut-être aussi ?- où je souffle, Je m’impatiente, je m’énerve…. Il y a « quelque chose qui ne tourne pas rond » mais jusque-là, je suis absorbée par l’action et comme un peu hors de moi-même. Jusqu’à ce qu’à ce moment où j’en prends conscience et -plus que ça - où je choisis de dire « stop » pour regarder en moi ce qui se passe. Alors il suffit que je me tourne vers moi-même avec une réelle sollicitude (« qu’est ce qui se passe ? comment tu te sens ? ») et tout sort d’un coup : « j’en ai marre, je me sens sous pression, ce n’est pas ça que j’ai envie de faire, c’est trop et puis ça ne m’amuse pas, j’ai besoin d’air, … ». Un Enfant Intérieur qui traine la patte Le diagnostic est évident : mon Enfant Intérieur n’est pas du tout en collaboration avec mon activité du moment ! Dans ces cas-là, j’ai remarqué qu’on fait rarement du bon boulot. Disons qu’on peut avancer avec l’é

Mon Enfant Intérieur, où es-tu, que fais-tu, quel est ton besoin en cet instant ? Exercice d’écoute, tout d’abord, de ce qui m’habite, de mon « ambiance intérieure » : quels sentiments, quelles émotions, quelles pensées récurrentes sont là ? Comment je pourrais décrire ce qui en moi, en ce moment ? Pas ce matin, pas tout à l’heure quand je me suis dit « tiens, allons voir pourquoi je me sens en colère », là, maintenant… car la colère a peut-être laissé la place à autre chose entre temps. Et tant pis si cela ne me « convient » pas, tant pis si j’observe que « tiens en fait je sens un fond de tristesse » alors que je déteste me voir là-dedans « ça n’est pas moi, je suis quelqu’un de joyeux » ou « j’ai tout pour être heureux, je n’ai pas le droit d’être triste ». On a simplement (et ce qui est simple n’est pas toujours facile, on vous l’accorde !) à être le témoin de ce qui est. Précision ô combien essentielle : ce témoin est bienveillant ! Si on se met à juger, incriminer

Chers internautes-lecteurs, si lisez ce billet, c’est peut-être bien que son intitulé vous titille, vous interloque, vous interroge, vous laisse entrevoir un possible mieux-être, d’après ce que vous avez déjà entendu sur l’«Enfant Intérieur» ? Ou peut-être vous l’a-t-on conseillé en vous disant «tu verras», d’un air entendu… et vous vous demandez ce que c’est encore que ce concept «new age» et quel intérêt vraiment de «retourner en enfance alors que j’ai ma vie à mener et y’en a marre de regarder en arrière»…. Quoi qu’il en soit, nous avons envie de commencer par une mise au point : il ne s’agit ni de visualiser dans les détails l’enfant que vous avez été –zut, j’avais la raie à droite ou à gauche ?- ni de visualiser quoi que ce soit d’ailleurs. Démystifions tout de suite la chose : si certains perçoivent un petit en eux qu’ils peuvent plus ou moins «décrire», d’autres restent avec le ressenti d’une posture ou d’une ambiance intérieure. Et il n’est pas in